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17 octobre 2024

Halte aux armes illégales : Jagmeet Singh s'engage à réembaucher plus de 1 100 agents frontaliers

TORONTO – Pour lutter contre l'invasion d'armes illégales au Canada, le NPD s'engage à réembaucher tous les agents frontaliers qui ont été licenciés par le dernier gouvernement conservateur. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a fait cette promesse jeudi à Toronto, aux côtés de membres du Syndicat des douanes et de l'immigration (SDI).

La violence par arme à feu atteint des sommets alarmants en 2024. À Toronto, on dénombre déjà 338 fusillades. Parmi les près de 500 armes à feu saisies cette année par la police, 85 % étaient des armes illégales introduites en contrebande. Mark Weber, président national du SDI, souligne que le syndicat demande depuis des années au gouvernement fédéral d'embaucher davantage d'agents pour stopper ce fléau, surtout après que 1 100 postes ont été supprimés en une seule journée.

« Le Canada auquel j'aspire est un lieu où chacun peut profiter de sa ville – des festivals animés aux parcs verdoyants – sans craindre qu'une arme de poing illégale se cache dans la poche d'un passant ou dans sa boîte à gants, a déclaré M. Singh. La violence par arme à feu laisse derrière elle des vies brisées, des traumatismes permanents, et chaque victime était quelqu'un avec un avenir prometteur, des rêves et des ambitions.

Les membres du SDI ont le pouvoir d'empêcher l'entrée des armes dans notre pays. Mais les coupes budgétaires des conservateurs ont laissé les points d'entrée cruellement en sous-effectifs. Le NPD se battra pour que 1 100 nouveaux agents soient recrutés et formés d'urgence pour combler les postes supprimés. Si les libéraux continuent de décevoir les Canadiens, un gouvernement néo-démocrate réembauchera immédiatement ces 1 100 agents et poursuivra les embauches et la formation, afin d'intercepter plus d'armes à la frontière et dans les transports ferroviaires, avant qu'elles ne soient utilisées dans des crimes. »

« La réalité à l'ASFC est désolante : les coupes passées ont laissé les points d'entrée cruellement en sous-effectifs, a déclaré M. Weber. Nous avons besoin de près de 3 000 agents supplémentaires d'un océan à l'autre pour répondre aux exigences opérationnelles. Actuellement, nos installations de formation ne peuvent accueillir que 600 agents par an, ce qui ne suffit même pas à compenser les départs.

Beaucoup de nos membres souffrent d'épuisement en raison de ce manque de personnel. Il est impératif que les choses changent à l'ASFC si nous voulons réellement lutter contre les armes à feu illégales : il faut plus de personnel frontalier, des capacités élargies pour patrouiller entre les points d'entrée, des installations de formation modernisées, des outils fiables qui ne tombent pas en panne, et des avantages comparables à ceux des autres agences de sécurité pour attirer et fidéliser notre personnel. »

Par ailleurs, M. Singh a souligné que pour endiguer la violence par arme à feu, il est essentiel de s'attaquer aux causes profondes, notamment la pauvreté et le manque de perspectives.